La tragédie dans un mas isolé révèle des détails glacials #
Jugé pour le double meurtre de Chantal Christophe, 66 ans et Jean-Paul Emmanuel, 73 ans, ce drame a eu lieu dans le contexte d’une dispute aigrie entre voisins et membres de la même famille au sein du mas Saint-Antoine.
La cour d’assises du Gard a été le théâtre d’aveux déchirants. « Vous allez juger non pas un monstre ou un démon mais un homme… Vous avez dans vos mains mon destin », a imploré Khial avant la délibération, tentant de rappeler son humanité face aux accusations horribles qui pèsent sur lui.
Une condamnation lourde de significations #
L’accusation a été ferme dans sa requête, demandant 30 ans de réclusion criminelle, dont 20 ans de sûreté, pour Farid Khial. L’avocate générale, Adeline Galtier, a souligné la prémeditation de l’accusé, rappelant la brutalité et la durée de l’agression qui a mené à la mort des victimes. « L’intention de donner la mort résulte de l’intensité de la scène de violence », a-t-elle insisté.
Le verdict n’a pas tardé, condamnant Khial à trente ans de prison, dont quinze avec sûreté, après moins de trois heures de délibération. Un jugement qui, au-delà de ses conséquences pour l’accusé, a rappelé la gravité et la singularité de l’affaire au sein de la communauté.
Des avocats entre émotion et plaidoiries techniques #
La défense a évoqué un « sentiment de danger permanent » au sein du mas, pour tenter d’expliquer l’inexplicable. Me Hélène Mordacq, visiblement affectée par la tragédie, a qualifié les meurtres d' »inutiles », soulignant l’absence de prédisposition de Khial à de telles atrocités. Cette ligne de défense a cherché à humaniser l’accusé, confronté à un acte incompréhensible.
Quant à Me Martine Van Praet, elle a plaidé en faveur d’une irresponsabilité pénale pour raisons psychiatriques, une approche écartée dès l’instruction. Cette stratégie visait à obtenir un acquittement ou, à défaut, une condamnation plus clémente pour Khial.
- Un conflit familial à l’origine du drame
- Des aveux déchirants face à la cour
- Une peine exemplaire requise par l’accusation
- Une défense entre tactiques juridiques et émotion
- Un verdict rapidement atteint, scellant le destin de l’accusé
FAQ:
- Quels étaient les motifs du conflit entre l’accusé et les victimes ?
Le conflit était d’ordre familial et de voisinage, exacerbé par des tensions au sein de la propriété agricole.- Quelle peine a été requise par l’accusation ?
Trente ans de réclusion criminelle, avec 20 ans de sûreté, ont été demandés.- Quel a été le verdict final ?
Farid Khial a été condamné à trente ans de prison, dont quinze de sûreté.- Quelle était la stratégie de la défense ?
La défense a plaidé pour une irresponsabilité pénale psychiatrique, et en cas de culpabilité, pour une peine plus clémente.- Y a-t-il eu des témoins clés durant le procès ?
Les détails spécifiques sur d’éventuels témoins clés n’ont pas été divulgués.